Eaux superficielles

Les cours d’eau

La Réunion est une île volcanique, marquée par des reliefs importants sur un territoire relativement limité.
Les multiples ravines et les 13 cours d’eau pérennes de l’île, qui prennent leurs sources dans les hauts et viennent se déverser dans l’océan indien, ont façonné au fil du temps les paysages réunionnais, réputés pour ses cirques et ses remparts.

En raison des différences de pluviosité importantes entre l’Est et l’Ouest de La Réunion, la répartition du réseau hydrographique y est inégale, la côte Ouest ne bénéficiant de la présence que de 2 cours d’eau pérennes (la rivière des Galets et la ravine Saint Gilles), et la côte Est étant drainée par un réseau plus dense de rivières.

L’ensemble de ces cours d’eau constituent un atout important pour La Réunion en terme de loisirs et de tourisme, mais ils sont également fortement sollicités par les activités de pêche aux embouchures, par d’importants prélèvements destinés à l’alimentation en eau de la population et à l’irrigation de terres agricoles, et par l’installation de barrages hydroélectriques essentiels aux objectifs de production d’énergie renouvelable à La Réunion.

Cependant, ces installations pèsent sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques car ils perturbent le cycle de vie diadrome des poissons et des macrocrustacés qui colonisent les rivières.

Les plans d’eau

De nombreuses zones humides participent également à la remarquable diversité de l’île.

Parmi les zones humides d’intérêt majeur, les 3 étangs suivants font l’objet d’une attention particulière au titre de la Directive Cadre sur l’Eau : l’étang du Gol, l’étang de de Saint Paul, et le Grand Étang.

Actuellement, diverses pressions affectent la qualité de ces espaces : rejets urbains et industriels, invasion d’espèces exotiques, activités de loisirs, pratique de la pêche…

La restauration et le maintien de leurs équilibres biologiques nécessitent une politique d’aménagement et de gestion coordonnée avec l’ensemble des acteurs présents sur leur bassin-versant.

Les perspectives de préservation de la qualité des eaux superficielles

Pour améliorer la biodiversité des plans d’eau et la qualité écologique des 13 cours d’eau, tout en garantissant le maintien des activités économiques, la production électrique et la distribution d’une eau de qualité et en quantité suffisante, le Comité de Bassin travaille à la mise en œuvre d’un outil de planification de la gestion de l’eau : le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE).

Un premier état des lieux réalisé en 2007 avait mis en évidence l’altération chimique et écologique de la majorité des milieux aquatiques continentaux et un scénario tendanciel préoccupant.

 

Un nouvel état des lieux est en cours, et il devrait fournir des éléments d’appréciation de l’évolution de l’état des milieux aquatiques d’ici fin 2013.

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