Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)

Le Comité de bassin s’est donné, via l’adoption du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux 2010-2015 (SDAGE) et de son programme de mesures, l’objectif ambitieux d’atteindre le « bon état » pour les 2/3 des eaux (cours d’eau, eaux souterraines, plans d’eau, eaux côtières) d’ici 2015.

Le SDAGE fixe des objectifs à atteindre ; il est structuré en 7 orientations fondamentales déclinées en dispositions pour répondre aux enjeux identifiés. Le programme de mesures établit la liste des mesures à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par le SDAGE.

 
Les réponses aux enjeux relèvent ainsi de ces 7 orientations fondamentales dont on notera les points forts suivants :
  • La gestion durable de la ressource en eau : protéger les captages d’eau potable, favoriser les économies d’eau (augmenter les rendements des réseaux encore insuffisants, sensibiliser le public), étudier et développer les aménagements hydrauliques structurants pour chaque micro région (interconnexion de réseaux…), améliorer la connaissance.
  • La lutte contre les pollutions : mise aux normes des stations d’épuration et des réseaux de collecte, recherche et réduction (voire suppression) des substances toxiques dans les milieux aquatiques et les rejets, incitation à la diminution des usages de produits phytosanitaires et azotés pour les cultures, entretien des routes et espaces verts, préservation des espaces naturels remarquables (élaboration d’un plan de résorption des rejets dans la réserve nationale marine, gestion de la réserve naturelle de l’étang de Saint-Paul…), amélioration de notre connaissance sur les milieux aquatiques et les espèces pour mieux les préserver.
  • La réduction des risques liés aux inondations : le SDAGE se positionne sur différents volets permettant une gestion équilibrée : développer la culture du risque, réduction de l’aléa inondation : prise en compte du risque pluvial, suivi des évolutions morphologiques des cours d’eau…, réduction de la vulnérabilité en orientant l’urbanisation hors des zones à risque, amélioration de l’efficacité des interventions publiques en orientant les financements vers des solutions intégrant l’ensemble des composantes du fonctionnement des milieux aquatiques, améliorer la gestion de crise.
  • Le financement juste et équilibré de la politique de l’eau, notamment au travers d’une meilleure application du principe pollueur payeur et du principe de récupération des coûts liés à son utilisation (instauration des redevances…).

Les documents et toutes autres informations sont disponibles sur le site internet du Comité de bassin : www.comitedebassin-reunion.fr.

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