Une stratégie de lutte contre les espèces invasives à La Réunion
Lutte contre la vigne marrone par l'ONF jpg - 87.8 ko
crédit photo : ONF
La « Stratégie de lutte contre les Espèces Invasives à La Réunion » se décline en 4 axes :
- Axe 1 : prévenir les introductions nuisibles, intentionnelles ou non, de nouvelles espèces exotiques envahissantes ;
- Axe 2 : lutter activement contre les espèces exotiques qui s’établissent (détection précoce et éradication rapide) et/ou qui se répandent (éradication, confinement et contrôle) ;
- Axe 3 : sensibiliser, communiquer, éduquer et former (faciliter l’échange d’information) sur les espèces exotiques envahissantes, à différents niveaux ;
- Axe 4 : gouverner et animer la stratégie.
La publication du Plan National d’Action contre les Espèces Exotiques Envahissantes, pour la période 2022-2030, prévoit le renforcement de ces axes en particulier pour les outre-mer. Ainsi, la prévention des introductions des espèces exotiques envahissantes sera accentuée par la mise en place de contrôles des lots animaux et végétaux importés, y compris de métropole et un changement de paradigme sur les textes réglementant l’introduction des espèces exotiques envahissantes pourra être évalué avec les professionnels.
Afin d’assurer sa mise en œuvre, cette stratégie a été déclinée dans un Programme Opérationnel de Lutte contre les Invasives (POLI) constituée de 15 actions pilotées par diverses structures (DEAL, DAAF, PNRun, ONF, CG974, CR974, SREPEN, CBNM, CPIE, Université, CIRAD) en collaboration avec tous les partenaires locaux.
Ces actions peuvent être regroupées pour partie en trois catégories :
- des actions de type organisationnel
- des actions de type réglementaire et technique
- des actions de type réseau
Par ailleurs, un programme de sensibilisation-communication, mais aussi d’éducation et de formation est indispensable à mettre en œuvre. Ces aspects qui constituent le cœur de l’axe 3 de la stratégie font l’objet de trois actions spécifiques.
Il va en effet de soit que sans le soutien des décideurs, des socio-professionnels et du grand public, allant de paire avec une réelle prise de conscience de toute la population réunionnaise vis-à-vis de cette problématique, la lutte isolée de quelques acteurs risquerait fort de s’avérer insuffisante.
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